once upon a time - [r] de rosie reinhart ● rp réservé

JAYSIE - one upon a time

ce n'était pas une journée des plus intéressantes. tu n'as pas non plus été très productif au travail. en fait, il n'y a pas eu énormément d'animation au moby dick. ce pub que tu aimes bien de par son nom et sa clientèle. ton travail, c'est une autre histoire. tu ne sais pas si tu apprécies vraiment être barman, mais pour te persuader, tu te répètes qu'il faut bien faire quelque chose de sa vie. tu n'as jamais été très doué en classe - tu ne te donnais pas réellement les moyens, c'était tout juste passable. tu l'as voulu, en soit.
pourtant t'es exténué. tu retrouves la chaleur de ton lit avec grand plaisir. tes yeux se ferment sans que tu ne calcule ce moment où le sommeil pèse sur toi. tes paupières sont lourdes, c'est aussi simple que ça.

"rosie ?" appelles-tu en posant ta main devant la porte de sa chambre. tu as noué ta cravate, un peu de travers c'est vrai. tu es sur ton 31 en tout cas. tu t'es fait beau et tu n'as qu'une hâte, être à cette soirée, avec à tes bras la ravissante présence de ta petite amie rosie.
"t'es prête chérie ?"
tu la découvres dans sa magnifique robe. tu ne sais pas si c'est le rouge de son étoffe qui te plais le plus ou la teinte de ses lèvres qui t'attire le plus. tu souffles qu'elle est magnifique. et tu avances, viens à sa hauteur - prends sa main et l'embrasse comme un preux chevalier.

JAYSIE - one upon a time

tu souris, tes lèvres charnues posées sur le dos de sa main. sa peau est douce et sent bon le lait, parfum jasmin. tes yeux bruns sont ancrés dans les siens, malicieux et charmeurs. tu te redresses et la regardes avec la même fascination et avec beaucoup de plaisir.

"je suis prête"
tant mieux, même si tu lui pardonnerai de te faire attendre. t'es pourtant pas un mec patient ! tu peux rien lui refuser à rosie. tu ne peux rien lui reprocher. au contraire, elle est si charmante.
"c'est bien normal. tu sais, j'suis fier de toi." tu t'arrêtes de marcher, à présent dans le couloir étonnamment très long de votre appartement. tu es surtout concentré sur ses lèvres roses et ses yeux qui pétillent de mille feux. tu ne vois que ça. tes pouces caressent ses joues.

et puis soudain, le couloir disparait dans un tourbillon. espace pendant lequel tu te suspends à ses lèvres, enlacés. vos deux pieds terminent sur une prairie verdoyante. tu relèves le menton, observes le ciel. il est azur, très clair presque blanc. il y a une forêt à quelques mètres mais tu vois seulement l'oiseau multicolore qui passe au dessus de vos têtes. c'est loin d'être un perroquet, tu n'as jamais vu de volatile semblable mais pourtant tu penses :
/il est beau ce fushaï./

un éclat de rire te sors de ta rêverie. il y a foule autour de vous maintenant. il y a encore quelques secondes vous étiez seuls. dans un élan d'encouragement, tu noues tes doigts à ceux de rosie et commences à marcher pour filer jusqu'au choeur de cette forêt dont les cimes des arbres ont viré du vert à l'argent.