a little bit dangerous ☾ (fred)

a little less conversation..

Elle tourna doucement la petite pancarte qui indiquait que le café était fermé et se retourna timidement. Il n'y avait eu aucune casse, aucune bêtise pour une fois. Malgré que cela faisait plus de trois ans que son petit bébé, que son café était ouvert à St Mawes, Halle avait encore beaucoup de choses à apprendre sur le fait de gérer un établissement. Heureusement, elle pouvait compter sur ses employés. Elle lança un regard furtif à Fred qui était en train de laver quelques verres. Il y avait une légère tension entre eux depuis quelques temps, un genre de flirte qui mettait un peu la brunette mal à l'aise. Elle lui lança un deuxième regard avant de le détourner à nouveau. Tout d'un coup, pour ne pas paraitre bête à ne rien faire, elle se rapprocha brusquement pour l'aider à nettoyer le comptoir avant de se retrouver face à lui, son visage un peu trop près du sien.    - J.. Je..  - Bafouilla-t-elle.

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Ce soir, tu avais dis à Halle que tu resterais pour l’aider à fermer le café. La laisser fermer seule tous les soirs ce n’était pas sympa alors vous tourniez pour qu’elle ait toujours quelqu’un pour l’aider. Et ce soir c’était à ton tour. Tu avais commencé à nettoyer un peu les dégâts de la journée trente minutes avant la fermeture mais quand Halle alla tourner le petit panneau signalant que vous étiez désormais fermés, il restait encore des choses à faire. Voilà pourquoi tu te retrouvais à essuyer des verres avant de te mettre aux tasses. Tu préférais t’occuper de tout ce qui se passait derrière le bar quand tu fermais car c’était ton endroit à toi et comme ça tu pouvais l’organiser à ta guise même si d’autres t’y remplaçaient régulièrement. Alors que tu te retournais après avoir rangé le dernier verre, tu te retrouvais soudainement face à Halle, beaucoup trop près de son visage pour que cela soit professionnel. « J.. Je.. » Depuis quelques temps, c’était étrange entre vous, un petit jeu de flirt complètement déstabilisant semblait s’être installé malgré les sentiments d’Halle pour son meilleur ami que tu ne connaissais que trop bien. Toi ? Cela t’amusait tout simplement. Et si elle pouvait ouvrir les yeux … Sans la quitter des yeux, tu attrapais un chiffon mouillé avant de lui dire : « C’est ça que tu cherches belle brune ? » C’était grisant ce jeu là, c’était presque comme te glisser dans la peau d’un de tes personnages car toi et la drague ça faisait deux en général.

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  -  C’est ça que tu cherches belle brune ? - Elle reprenait petit à petit ses esprits et elle fit un bond en arrière. Elle lui arracha le chiffon mouillé des mains et fronça les sourcils malgré qu'elle gardait un sourire accroché à son visage. La situation était bien cocasse, mais ça lui plaisait. C'était un petit jeu, un petit jeu dangereux, mais qui ne s'est jamais frotté au danger?   - Ne m'appelle pas comme ça.  - Un rire nerveux s'échappa doucement de ses lèvres alors qu'elle était en train de frotter un verre comme si de rien n'était. Elle resta un moment silencieuse, elle ne savait pas de quoi ils pouvaient parler alors que cela faisait déjà trois ans qu'ils travaillaient ensemble. En réalité, elle ne connaissait pas grand chose sur lui alors que lui en connaissait peut-être beaucoup sur elle. Elle avait peur de lui poser cette question qui lui trottait dans la tête depuis le repas gênant avec Eliott où elle avait avouer ses faux sentiments. C'était délicat. Elle se lança sans réfléchir.   - Je peux te demander quelque chose?  -  Fred avait intérêt à se préparer parce ce qui allait suivre allait peut-être avoir l'effet d'une grenade. Il n'était pas au bout de ses surprises.

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Cela faisait bel et bien trois ans que tu travaillais avec Halle, trois ans que vous discutiez de tout et de rien et pourtant depuis quelques temps ce flirt s’était installé. Tu voyais bien que cela la dérangeait un peu mais elle continuait tout de même à jouer. Tu n’étais pas le plus gros flirt de la ville, loin de là mais tu appréciais ce petit jeu qui vous le saviez tous les deux ne mènerait à rien. « Ne m'appelle pas comme ça. » Elle recule, un sourire se dessine sur ton visage. Tu ne peux pas t’en empêcher, tu es obligé de lui demander : « Tu préfères que je t’appelle comment ? » Oui, très suggestif peut-être mais quand on joue, il ne faut pas avoir peur de prendre quelques risques n’est-ce pas ? En réalité, tu appréciais énormément Halle. En trouvant cet emploi tu avais enfin pu trouver une stabilité dans cet emploi de couverture mais que tu aimais énormément tout de même. Ton écriture c’était autre chose. Vous vous remîtes au travail tous les deux et sans prévenir la jeune femme te demanda : « Je peux te demander quelque chose? » Aussi étrange que cela puisse paraître, cette question te semblait être plus sérieuse que votre jeu de flirt. Mais tu n’avais rien à cacher, à part tes livres bien entendu mais tu doutais que c’était de dont elle voulait parler. Ce serait peut-être un moyen pour la jeune femme de mieux te connaître. Ce n’était pas que tu voulais jouer à l’homme mystérieux mais tu n’étais pas quelqu’un qui déballait sa vie privée non plus. « Je t’écoute, fire away. » Dis-tu avant de poser le torchon et de te concentrer sur elle.

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  -  Tu préfères que je t’appelle comment ? -   - Autrement.. Je suis ta patronne..  - Rétorqua-t-elle comme-ci elle ne remarquait pas ce petit jeu qu'ils avaient créé. Elle avait du mal à comprendre pourquoi elle se fourrait dans des histoires farfelues. Elle avait du mal à savoir ce que le bon Dieu lui avait jeté comme sort pour la faire agir ainsi. Tu n'as pas encore compris que les retour en arrière ça se fait pas en tapant dans tes mains. Tu sais la machine à remonter le temps, elle n'existe pas. Elle avait bien compris tout ça, mais elle s'efforçait de se faire du mal, mais ce qu'elle ne voyait pas c'est qu'elle faisait aussi du mal aux autres.  - Non oublie..  - Disait-elle en continuant de frotter le verre sans même lancer un seul regard au beau brun. Elle se retourna pour déposer violemment dans l'armoire derrière elle le verre qui manqua de se fracasser en mille morceaux.   - J'ai fait une petite bêtise.. Une grosse.. J'ai peut-être mentionné ton nom quand j'ai menti à Eliott sur le fait que j'étais amoureuse de quelqu'un. - Avoua-t-elle en lui tournant le dos. Elle marcha jusque devant le comptoir l'air complètement paniquée. - Bien sûr ce n'est pas le cas parce que tu sais déjà ce que je ressens pour lui, mais bon maintenant, je suis dans de beaux draps. - Elle était prête à le supplier, à augmenter son salaire pour avoir son aide. - Est-ce que tu veux bien m'aider, s'il te plait? C'est tellement puéril, je sais, mais j'ai besoin de toi sur ce coup là.    - Elle était désespérée et elle espérait que son petit numéro allait fonctionner.

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« Autrement.. Je suis ta patronne.. » Au moins, les choses avaient le mérite d’être claires. Tu ne perdis pas ton sourire cependant, tu savais qu’elle ne t’en tiendrait pas rigueur. « Partons sur Miss Wemyss alors. » Plus formel il n’y avait pas pour le coup. D’ailleurs, tu n’étais pas certain d’avoir un jour appelé Halle ainsi. Tu l’avais toujours appelée par son prénom, aujourd’hui tous ces surnoms n’étaient qu’un jeu. Tu savais qu’Halle était ta patronne, tu ne le savais que trop bien et ce job, même s’il ne t’était pas nécessaire, tu y tenais énormément. Quand elle te demanda si elle pouvait te poser une question, tu fus intrigué parce que tu te demandais bien ce qu’elle pouvait avoir à te demander. Quand elle failli casser le verre sur l’étagère, tu fronçais les sourcils dans sa direction quand elle te dit : « J'ai fait une petite bêtise.. Une grosse.. J'ai peut-être mentionné ton nom quand j'ai menti à Eliott sur le fait que j'étais amoureuse de quelqu'un. Bien sûr ce n'est pas le cas parce que tu sais déjà ce que je ressens pour lui, mais bon maintenant, je suis dans de beaux draps. Est-ce que tu veux bien m'aider, s'il te plait? C'est tellement puéril, je sais, mais j'ai besoin de toi sur ce coup là. » Tu n’arrivais pas vraiment à en croire tes oreilles. Elle était bien en train de te dire qu’elle avait menti à son meilleur ami dont elle était amoureuse sur ses sentiments ? Ces deux-là, jamais tu n’allais arriver à les comprendre. C’était au dessus de tes forces. « Je ne comprends pas pourquoi vous vous refusez à vous avouer vos sentiments ! C’était l’occasion parfaite Halle ! » Non, là tu ne comprenais pas. Tu n’étais peut-être pas le meilleur dans ces situations mais à force de se tourner autour ils allaient finir par se bouffer de l’intérieur tous les deux. « Donc ce que tu attends de moi c’est quoi exactement ? » Tu n’avais rien accepté pour l’instant, tu voulais savoir avant ce que tu acceptais.